La question du choix entre solution propriétaire ou progicielle est fondamentale pour toute entreprise du secteur de l’assurance (et même pour d’autres secteurs). Si, pour certaines fonctions comme les fonctions comptables, un progiciel s’avère bien souvent indispensable, il n’en va pas de même pour les activités « cœur de métier ».
Il faut dire qu’opter pour une solution spécifique, interne à l’entreprise, permet d’avoir accès à un outil plus directement exploitable et adhérent aux processus au moment de son installation, en plus d’échapper à une certaine dépendance vis-à-vis des éditeurs. Cependant, les acteurs de l’assurance sont de plus en plus nombreux à opter pour des progiciels. Et ce n’est pas un hasard.
L’automatisation qui en découle permet des gains de temps non négligeables, notamment dans ce secteur, ainsi qu’une maîtrise des coûts et des délais de déploiement. De même, l’unicité du système d’information étant garantie, le risque de doublons est faible.
L’adaptabilité est un des autres points forts d’un progiciel de gestion intégré. En effet, il présente l’avantage d’être totalement paramétrable. Cela vient donc contrer l’argument selon lequel une solution spécifique serait davantage pertinente car parfaitement adaptée aux besoins de l’entreprise. Dans le cas du progiciel Okayo, un important travail de R&D a été réalisé afin de « donner le pouvoir » aux services de gestion, c’est à dire permettre le paramétrage par des « non-informaticiens », qui sont plus concentrés sur les aspects d’architecture technique, performance, sécurité, … que sur la mise en place des règles de gestion.
Les opportunités d’un progiciel sont donc nombreuses. La difficulté actuelle résiderait davantage dans sa capacité à gérer des volumes importants ainsi que dans la faiblesse de l’offre dans certaines branches, comme la branche IARD par exemple. De nouveaux défis attendent donc les éditeurs de progiciels…