Les API en assurance dommages, des EDI comme les autres ?
Les acteurs de l’assurance sont habitués à utiliser des flux informatiques d’échanges avec leurs partenaires pour différents besoins : assisteurs, experts ou banques en premier lieu.
Cependant, de nouveaux types d’interfaces, les API se généralisent depuis quelques années. Certains assureurs mettant même des API de tarification ou de validation de contrats directement à disposition de leurs courtiers partenaires.
Les API en assurance deviennent de plus en plus incontournables.
Les API, les connecteurs du 21ème siècle
Les traditionnels EDI (Echanges de Données Informatisés) utilisés depuis longtemps sont des formats figés et structurés de communication, sous un format normé. Ils ressemblent souvent à des modèles de fichiers à plat, en format texte, avec des longueurs de contenus convenues ou pour certains des délimiteurs. Ils fonctionnent souvent en asynchrone (un envoi et une réception quotidienne) et sont figés dans leur structure.
L’arrivée de nouvelles technologies a modifié la manière d’appréhender cette connectivité, et notamment sur 3 points :
– Données structurées et hiérarchisées : les modèles xml ont ouvert la porte à une lisibilité plus grande des échanges et une maniabilité des flux
– Evolutivité du modèle : le modèle de données n’est plus figé et peut facilement évoluer sans pour autant générer de rejets si un niveau n’est pas encore pris en compte
– Echanges bi-directionnels et synchrones : la plus grosse des évolutions, car elle suppose une ouverture et une accessibilité des systèmes en temps réel
Il devient dès lors très facile de faire communiquer le back office avec les autres outils (intranet, extranet, espaces clients) : fini les mises à jour des informations le lendemain et les semaines de travail pour faire discuter les outils entre eux !
Une ouverture native du back-end Okayo
Dès sa conception, et dans les échanges entre les modules, Okayo intègre les principes d’APIsation et de connectivité en temps réel. Cela signifie que les échanges de tous types sont possibles et que l’accès au système d’information est ouvert, sous réserve de gestion de droits et d’habilitations. Plus concrètement, l’accès au back-end Okayo s’effectue par des API, appelées par les écrans, des batchs ou des acteurs tiers. En clair, l’API Okayo autorise les applications légitimes à effectuer les mêmes actions que celles prévues dans les écrans de l’application.
La complexité de ces API peut varier en fonction de la nature des actes de gestion, et c’est là la force de l’API de s’adapter facilement à des besoins variés.
De plus, l’API gère en standard la sécurité, la traçabilité, le cœur de la transaction mais aussi, et c’est le plus important, les contrôles paramétrables. Ainsi, le paramétrage effectué dans votre moteur Okayo sera déployé sans efforts partout où cela sera nécessaire. En effet, ce paramétrage ne devra pas être dupliqué, car il sera appelé et appliqué à la demande.
Par conséquent, cela assure la portabilité des modifications à l’ensemble des briques du SI interfacées avec Okayo.
Crédit photo : Ilya Pavlov sur Unsplash